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Câest au vu de lâimpact terrible du conflit en Ukraine sur la vie des filles et des garçons que ma dĂ©lĂ©gation sâest jointe Ă la France pour appeler Ă cette rĂ©union », a dĂ©clarĂ© ce matin le Mexique devant un Conseil de sĂ©curitĂ© dont les membres ont tous marquĂ© leur inquiĂ©tude face Ă la dĂ©tĂ©rioration du sort de ces enfants. Câest dâailleurs pourquoi plusieurs dĂ©lĂ©gations ont demandĂ© au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et Ă la ReprĂ©sentante spĂ©ciale pour le sort des enfants en temps de conflit armĂ© dâinclure lâUkraine dans le prochain rapport sur le sujet, en vue dâĂ©tablir un mĂ©canisme de surveillance et de communication dâinformations. La Sous-SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours dâurgence, Mme Joyce Msuya, a assurĂ© que lâONU reste dĂ©terminĂ©e Ă ne mĂ©nager aucun effort pour sauver des vies et quâelle entend exploiter Ă cet Ă©gard toutes les possibilitĂ©s, y compris les pauses humanitaires locales ou des cessez-le-feu plus larges. Elle a fait part des efforts de lâONU pour nĂ©gocier davantage de pauses humanitaires et permettre un passage sĂ»r des civils pris au piĂšge. Plus de 600 civils ont ainsi Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s de lâusine dâAzovstal de Marioupol et des villes voisines, a-t-elle signalĂ©, un exploit monumental ». Au total, prĂšs de 14 millions dâUkrainiens ont Ă©tĂ© contraints de fuir leur foyer, dont 8 millions sont dĂ©placĂ©s. Le mois dernier, lâUNICEF a pu authentifier le dĂ©cĂšs de prĂšs de 100 enfants en Ukraine, a tĂ©moignĂ© le Directeur exĂ©cutif adjoint du Fonds tout en reconnaissant que les chiffres sont vraisemblablement bien plus Ă©levĂ©s. M. Omar Abdi a aussi dĂ©noncĂ© les graves violations des droits des enfants et les attaques contre les Ă©coles. Dans ce contexte, la France a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă se saisir des outils du Conseil de sĂ©curitĂ© pour vĂ©rifier les faits et Ă©tablir les responsabilitĂ©s, tandis que certains pays ont rappelĂ© les directives claires de la DĂ©claration sur la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles. M. Abdi a indiquĂ© quâĂ la mi-mars, plus de 15 000 Ă©coles ont repris leurs cours en Ukraine, principalement en distanciel ou en hybride, avec lâappui de lâUNICEF. Il y aurait 3,7 millions dâenfants en Ukraine et Ă lâĂ©tranger qui ont recours Ă des enseignements Ă distance. Il a aussi soulignĂ© les consĂ©quences dĂ©vastatrices de la guerre en Ukraine ailleurs dans le monde pour dâautres enfants qui subissent les consĂ©quences de lâenvolĂ©e des prix des denrĂ©es alimentaires et du carburant, ceux dĂ©jĂ touchĂ©s par les conflits et la crise climatique, de lâAfghanistan au YĂ©men en passant par la Corne de lâAfrique. Revenant Ă l'Ukraine, la Sous-SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale a soulignĂ© que les femmes et les enfants paient le prix le plus lourd, Ă©voquant notamment le bombardement dâune Ă©cole Ă Bilohorivka Louhansk. Elle a dĂ©plorĂ© lâutilisation dâarmes explosives Ă large portĂ©e dans des zones peuplĂ©es, ainsi que la prĂ©sence de mines antipersonnel et de munitions non explosĂ©es qui affecte lâaccĂšs humanitaires. MĂȘme avant cette guerre, lâest de lâUkraine Ă©tait lâune des rĂ©gions les plus minĂ©es au monde, a-t-elle rappelĂ© en appelant Ă lâaction contre les mines, une condition prĂ©alable pour ouvrir lâespace humanitaire. Elle a appelĂ© les parties Ă respecter les civils et les sites civils comme les Ă©coles, les hĂŽpitaux et dâautres infrastructures. Elle a dĂ©clarĂ© que lâONU Ă©tudie les moyens de rĂ©unir les parties pour discuter des questions humanitaires, comme celles de la sĂ©curitĂ© du passage des civils et de la circulation des convois humanitaires dans lâest. Câest dans cette optique que le Coordonnateur des secours dâurgence, M. Martin Griffiths, a Ă©tĂ© reçu en dĂ©but de semaine par le Ministre des affaires Ă©trangĂšres turc afin de discuter du soutien de la Turquie. Les Ătats-Unis ont marquĂ© leur prĂ©occupation Ă propos de la mise en place dâun gouvernement par les forces russes dans une ville quâelles occupent en obligeant les Ă©coles Ă suivre le programme scolaire russe afin dâĂ©liminer toute trace dâidentitĂ© et de culture ukrainiennes ». LâUkraine a aussi dĂ©noncĂ© la pratique des camps de filtrage russes oĂč les enfants sont sĂ©parĂ©s de leur mĂšre, ainsi que lâadoption illĂ©gale par des citoyens russes dâenfants ukrainiens, notant quâun million dâUkrainiens, dont 200 000 enfants et 2 000 orphelins, auraient Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s vers la Russie. Le dĂ©lĂ©guĂ© russe a reconnu que 190 000 enfants sont pris en charge par son pays selon des chiffres de dĂ©but mai, dont environ 1 200 venus des internats de la RĂ©publique populaire de Donetsk et de la RĂ©publique populaire de Louhansk. Il a assurĂ© que la Russie travaille avec les autoritĂ©s de ces deux rĂ©publiques en matiĂšre dâadoption dâorphelins. RĂ©agissant aux accusations de certains de ses collĂšgues au sujet de violations des droits de lâenfant par les Russes, il a soulignĂ© que lors dâune interview Ă Belsat TV, la Commissaire du PrĂ©sident de lâUkraine pour les droits de lâenfant a dĂ©clarĂ© que le Bureau du Procureur gĂ©nĂ©ral dâUkraine nâa pas confirmĂ© un tel fait ». Il a Ă©galement rĂ©torquĂ© que le rĂ©giment Azov » recrute depuis de nombreuses annĂ©es des enfants dans les forces armĂ©es ukrainiennes en leur apprenant Ă haĂŻr tout ce qui est russe. Il a aussi Ă©voquĂ© les contenus de lâenseignement dispensĂ© dans les Ă©coles ukrainiennes, brandissant un manuel scolaire qui rĂ©vise, selon lui, lâhistoire et magnifie lâusage des armes Ă feu contre les sĂ©paratistes » et les occupants ». Le Royaume-Uni nâen a pas moins trouvĂ© que la Russie commet quatre des six violations graves contre les enfants en temps de conflit armĂ©, telles quâĂ©noncĂ©es par la rĂ©solution 1261 1999 du Conseil. Il a toutefois reconnu quâil faudra du temps pour que le mĂ©canisme de surveillance de lâONU Ă©tablisse la vĂ©ritable ampleur de lâimpact sur les enfants de lâinvasion en Ukraine. LâUkraine a appuyĂ© cette enquĂȘte spĂ©ciale, rappelant que les occupants russes ont dĂ©jĂ fait 20 000 victimes Ă Marioupol, soit le double du nombre de victimes dues Ă lâinvasion nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Les pays de la rĂ©gion ont rappelĂ© leur soutien aux Ukrainiens, comme lâEstonie qui a soulignĂ© lâaide apportĂ©e par les pays baltes 46 millions dâeuros et leur accueil pour ceux qui fuyaient la guerre en leur offrant une Ă©ducation et des services de santĂ©. De mĂȘme, la Slovaquie a accueilli 136 000 enfants et accordĂ© une protection temporaire Ă plus de 30 000. De son cĂŽtĂ©, le Kenya a alertĂ© sur lâimpact de la guerre sur les Ă©conomies et personnes vulnĂ©rables, appelant Ă renforcer le soutien pour dâautres situations humanitaires, en particulier dans les pays du Sud. DâoĂč lâimportance de poursuivre les discussions en vue dâune rĂ©solution politique de la situation, a conclu le Gabon. Câest la plus grande action qui puisse ĂȘtre faite en faveur des enfants. » MAINTIEN DE LA PAIX ET DE LA SĂCURITĂ DE LâUKRAINE DĂ©clarations La Sous-SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours dâurgence, Mme JOYCE MSUYA, a informĂ© le Conseil de sĂ©curitĂ© sur les derniĂšres nouvelles concernant les efforts conjoints des Nations Unies pour nĂ©gocier davantage de pauses humanitaires et permettre un passage sĂ»r des civils piĂ©gĂ©s par les combats. Elle a affirmĂ© que lundi dernier, lâONU, en collaboration avec le ComitĂ© international de la Croix-Rouge CICR, a pu Ă©vacuer 174 autres civils de lâusine dâAzovstal et dâautres parties de la ville de Marioupol. Il sâagissait de la troisiĂšme opĂ©ration de la semaine derniĂšre Ă partir de Marioupol, a-t-elle rappelĂ© en prĂ©cisant que plus de 600 civils ont ainsi Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s de cette usine et des villes voisines. Selon elle, il sâagit dâun exploit monumental au milieu des bombardements et des destructions en cours dans lâest de lâUkraine. La Sous-SecrĂ©taire gĂ©nĂ©rale a soulignĂ© que les combats intenses causent dâimmenses souffrances humaines, notamment chez les femmes et les enfants qui paient le prix le plus lourd. Elle a fait Ă©tat de rapports rĂ©cents sur le bombardement dâune Ă©cole Ă Bilohorivka Ă Louhansk, alors que des femmes et des enfants sây trouvaient, ce qui a causĂ© un lourd bilan humain. Lâutilisation dâarmes explosives Ă large portĂ©e dans des zones peuplĂ©es sâaccompagne dâun risque trĂšs Ă©levĂ© dâeffets indiscriminĂ©s et doit ĂȘtre Ă©vitĂ©e, aât-elle plaidĂ©. Elle a ajoutĂ© que la prĂ©sence de mines antipersonnel et de munitions non explosĂ©es a Ă©galement un impact sur la rĂ©ponse et lâaccĂšs humanitaires. MĂȘme avant cette guerre, lâest de lâUkraine Ă©tait lâune des rĂ©gions les plus minĂ©es au monde, a-t-elle dit en appelant Ă lâaction contre les mines, puisque le dĂ©minage est une prioritĂ© pour ouvrir lâespace humanitaire. Mme Msuya a rappelĂ© quâen vertu du droit international humanitaire, les parties doivent respecter les civils et les sites civils comme les Ă©coles, les hĂŽpitaux et dâautres infrastructures. Les parties doivent donc permettre aux civils de quitter volontairement les zones dâhostilitĂ©s en toute sĂ©curitĂ©. Cela implique dâaccorder une attention particuliĂšre aux besoins des personnes exposĂ©es Ă des risques spĂ©cifiques, telles que les femmes, les enfants, les personnes ĂągĂ©es et les personnes handicapĂ©es. Mme Msuya a Ă©galement exhortĂ© les parties au conflit Ă Ă©liminer tout obstacle aux dĂ©placements du personnel humanitaire pour que ne soit pas interrompue la fourniture de secours vitaux dans toute lâUkraine. La Coordonnatrice adjointe des secours dâurgence a indiquĂ© que prĂšs de 14 millions dâUkrainiens ont Ă©tĂ© contraints de fuir leur foyer, dont 8 millions sont des dĂ©placĂ©s. Elle a citĂ© les 227 partenaires prĂ©sents dans le pays, majoritairement des ONG nationales, qui ont fourni de lâaide humanitaire Ă plus de 5,4 millions de personnes, dont beaucoup dans lâest. AprĂšs les Ă©vacuations de lâusine dâAzovstal et de la ville de Marioupol, elle a appelĂ© les deux parties Ă poursuivre leurs efforts de facilitation afin que lâONU puisse atteindre beaucoup plus de civils. Nous devons de toute urgence porter nos efforts Ă plus grande Ă©chelle, a-t-elle recommandĂ©. Elle a dĂ©clarĂ© que lâONU Ă©tudie les moyens de rĂ©unir les parties pour discuter des questions humanitaires, comme celles de la sĂ©curitĂ© du passage des civils et de la circulation des convois humanitaires dans lâest. Câest dans cette optique que le Coordonnateur des secours dâurgence, M. Martin Griffiths, a Ă©tĂ© reçu en dĂ©but de semaine Ă Ankara par le Ministre des affaires Ă©trangĂšres turc afin de discuter du soutien de la Turquie aux efforts de lâONU pour faire progresser les mesures humanitaires urgentes en Ukraine. En conclusion, Mme Msuya a assurĂ© que lâONU reste dĂ©terminĂ©e Ă ne mĂ©nager aucun effort et quâelle entend exploiter toutes les possibilitĂ©s, y compris les pauses humanitaires locales ou des cessez-le-feu plus larges, afin de sauver des vies. M. OMAR ABDI, Directeur exĂ©cutif adjoint du Fonds des Nations Unies pour lâenfance UNICEF, a dĂ©clarĂ© que le mois dernier, lâUNICEF a pu authentifier le dĂ©cĂšs de prĂšs de 100 enfants en Ukraine. Nous pensons que les vĂ©ritables chiffres sont bien plus Ă©levĂ©s », a-t-il prĂ©cisĂ©. Il a constatĂ© que les enfants font lâobjet de graves violations de leurs droits et que les Ă©coles continuent dâĂȘtre attaquĂ©es. La guerre en Ukraine, comme toutes les guerres, est une crise de la protection et des droits de lâenfant. » Il a mentionnĂ© lâodieuse attaque perpĂ©trĂ©e contre une Ă©cole Ă Louhansk qui tĂ©moigne du plus grand mĂ©pris pour les vies civiles. Au moins 15 Ă©coles sur les 89 appuyĂ©es par lâUNICEF, soit 1 sur 6, ont Ă©tĂ© endommagĂ©es ou dĂ©truites depuis le dĂ©but de la guerre, a dĂ©plorĂ© M. Abdi qui a appelĂ© Ă la cessation des attaques contre les Ă©coles et exhortĂ© les parties Ă protĂ©ger les civils et les infrastructures civiles. Il a rappelĂ© les directives contenues dans la DĂ©claration sur la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles pour prĂ©server le droit Ă lâĂ©ducation. Ce dont nous avons besoin dĂ©sormais, câest de courage, de discipline et de volontĂ© politique pour traduire ces mots dans les faits. » M. Abdi a indiquĂ© quâĂ la mi-mars, plus de 15 000 Ă©coles ont repris leurs cours en Ukraine, principalement par le biais dâenseignements en distanciel ou combinant distanciel et prĂ©sentiel, avec notamment un appui de lâUNICEF. Mais la pandĂ©mie nous a montrĂ© lâimportance des enseignements en prĂ©sentiel, a-t-il dit, avant de se fĂ©liciter de la scolarisation des enfants ukrainiens dans les pays voisins. Il a estimĂ© Ă 3,7 millions le nombre dâenfants en Ukraine et Ă lâĂ©tranger qui ont recours Ă des enseignements Ă distance. M. Abdi a ensuite soulignĂ© les consĂ©quences dĂ©vastatrices de la guerre en Ukraine pour les enfants les plus vulnĂ©rables dans le monde avec lâenvolĂ©e des prix des denrĂ©es alimentaires et du carburant. Les enfants dĂ©jĂ touchĂ©s par les conflits et la crise climatique dans le monde, de lâAfghanistan au YĂ©men en passant par la Corne de lâAfrique, payent maintenant le prix meurtrier dâune guerre loin de chez eux. » Les enfants sont rĂ©silients mais ils ne devraient pas avoir Ă lâĂȘtre, a conclu le Directeur exĂ©cutif adjoint, en Ă©voquant le tribut trĂšs lourd quâils ont dâores et dĂ©jĂ payĂ© pendant cette guerre. Nous devons faire tout notre possible pour faire en sorte que cette guerre ne ruine pas leur avenir. » Mme ALICIA GUADALUPE BUENROSTRO MASSIEU Mexique a indiquĂ© que son pays a demandĂ© avec la France la convocation de cette sĂ©ance au vu de lâimpact terrible du conflit en Ukraine sur la vie des filles et des garçons. Tant quâune cessation des hostilitĂ©s nâest pas obtenue, les prioritĂ©s de la communautĂ© internationale doivent ĂȘtre lâaide humanitaire, la protection de la population civile, en particulier les groupes les plus vulnĂ©rables, et la prĂ©servation des infrastructures de base, essentielles pour leur survie, a-t-elle dit, avant dâĂ©voquer lâattaque inacceptable » qui a visĂ© une Ă©cole dans la rĂ©gion de Louhansk. La reprĂ©sentante a dĂ©noncĂ© une violation flagrante du droit international humanitaire et sâest dite attentive au travail du Procureur de la Cour pĂ©nale internationale CPI. Elle a constatĂ© que cette attaque nâest malheureusement pas un cas isolĂ© et a condamnĂ© lâutilisation dâarmes explosives Ă proximitĂ© des Ă©coles et des Ă©tablissements dâenseignement supĂ©rieur. Alors que, selon lâUNICEF, les deux tiers des enfants ukrainiens ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s par le conflit, il se rĂ©vĂšle que cette guerre affecte la santĂ© mentale et le bien-ĂȘtre psychosocial de toute une gĂ©nĂ©ration, a-t-elle soulignĂ©. Les traumatismes provoquĂ©s par les bombardements incessants et les alertes dâattaques imminentes auront des rĂ©percussions profondes et Ă long terme, a-t-elle prĂ©venu, souhaitant que des stratĂ©gies globales soient dĂ©finies pour faire face Ă cette crise de la santĂ© mentale. La dĂ©lĂ©guĂ©e sâest ensuite dĂ©clarĂ©e prĂ©occupĂ©e par lâaugmentation des signalements de cas de violence sexuelle contre les filles et les garçons, pour lesquels les services de soutien sont trĂšs limitĂ©s. Elle a Ă©galement fait Ă©tat dâune dĂ©tĂ©rioration des services de santĂ© sexuelle et reproductive et des soins pour les nouveau-nĂ©s. De plus, a-t-elle relevĂ©, la vague massive de dĂ©placements a transformĂ© les enfants et les adolescents en cibles pour les rĂ©seaux de traite des ĂȘtres humains. Les plus vulnĂ©rables sont les mineurs non accompagnĂ©s ou ceux qui sont sĂ©parĂ©s de leur famille, a-t-elle alertĂ©, appelant les pays hĂŽtes et les institutions telles que lâONUDC et Interpol Ă enregistrer et identifier les rĂ©fugiĂ©s mineurs. Observant que la vulnĂ©rabilitĂ© des filles et des garçons handicapĂ©s est encore plus aiguĂ«, elle a plaidĂ© pour que tous les enfants dâUkraine ou de tout autre pays reçoivent le mĂȘme traitement sans discrimination. Enfin, elle a demandĂ© au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et Ă la ReprĂ©sentante spĂ©ciale pour le sort des enfants en temps de conflit armĂ© dâinclure lâUkraine dans le prochain rapport sur le sujet en vue dâĂ©tablir un mĂ©canisme de surveillance et de communication dâinformations. M. NICOLAS DE RIVIĂRE France a dĂ©clarĂ© que le nombre de civils tuĂ©s en Ukraine est largement supĂ©rieur aux chiffres communiquĂ©s. La Cheffe de la mission de surveillance des droits de lâhomme en Ukraine a rĂ©cemment Ă©voquĂ© des milliers de morts supplĂ©mentaires, y compris Ă Marioupol, ce trou noir » auquel il est si difficile dâaccĂ©der, a-t-il indiquĂ©. Il a Ă©galement relevĂ© que le coĂ»t de la guerre pour les enfants est terrible, deux tiers des enfants ukrainiens ayant Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s et la majoritĂ© dĂ©scolarisĂ©s. Il a condamnĂ© toutes les attaques contre des Ă©coles, notamment celle perpĂ©trĂ©e Ă Bilohorivka, relevant en outre que plus de 200 infrastructures mĂ©dicales ont Ă©tĂ© attaquĂ©es ou dĂ©truites. Dans ce contexte, le reprĂ©sentant a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă se saisir des outils du Conseil de sĂ©curitĂ© pour vĂ©rifier les faits et Ă©tablir les responsabilitĂ©s, citant en particulier le rapport annuel du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et sa liste dâinfamie », sur laquelle ceux qui tuent les enfants et attaquent les Ă©coles ont toute leur place. Le dĂ©lĂ©guĂ© ensuite appelĂ© la Russie Ă respecter lâordonnance rendue par la Cour internationale de Justice, Ă mettre un terme Ă cette guerre injustifiable et dĂ©vastatrice et Ă retirer ses troupes du territoire ukrainien. La protection des civils et des infrastructures civiles est une prioritĂ© absolue, a-t-il insistĂ©. Il a Ă©galement appelĂ© la Russie Ă lever le blocus des ports ukrainiens en mer Noire afin de permettre lâexportation des denrĂ©es alimentaires. Il a ajoutĂ© que la France continuera Ă prendre toute sa part au soutien Ă lâUkraine, avec une aide qui sâĂ©lĂšve Ă hauteur de 2 milliards de dollars, comme annoncĂ© par le PrĂ©sident de la RĂ©publique Ă lâoccasion de la ConfĂ©rence de Varsovie le 5 mai dernier. M. FERIT HOXHA Albanie a dit que pour les Ă©coliers et Ă©tudiants de lâUkraine, lâannĂ©e scolaire sâest arrĂȘtĂ©e le 24 fĂ©vrier 2022. Une Ă©cole sur six dans lâest du pays a Ă©tĂ© dĂ©truite ou endommagĂ©e depuis le dĂ©but de la guerre, a-t-il notĂ© avant de dĂ©noncer le ciblage dâune Ă©cole par lâarmĂ©e russe, il y a quelques jours, qui aurait fait prĂšs de 60 morts. Cette situation est injustifiable, a dĂ©noncĂ© le reprĂ©sentant. Il a nĂ©anmoins trouvĂ© positif ce que fait la Coalition pour lâĂ©ducation de lâUNICEF, qui regroupe les membres du secteur privĂ©, de la sociĂ©tĂ© civile et des mĂ©dias Ćuvrant Ă garantir le droit Ă lâĂ©ducation et lâapprentissage en Ukraine. Des moyens numĂ©riques ont Ă©tĂ© mis en place pour permettre un enseignement Ă distance, a-t-il notamment citĂ© en se fĂ©licitant que la plateforme dâĂ©ducation mise en place puisse permettre Ă prĂšs de 200 000 Ă©tudiants de passer leurs examens. Condamnant notamment les destructions dâinfrastructures civiles, le bombardement de la maternitĂ© et du théùtre de Marioupol, le dĂ©lĂ©guĂ© a demandĂ© que les cerveaux et les auteurs de ces crimes soient punis. Il faut Ă©galement tout faire pour protĂ©ger les droits des enfants Ă cet Ă©gard, a-t-il ajoutĂ©. Il a demandĂ© au SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et Ă la ReprĂ©sentante spĂ©ciale pour le sort des enfants en temps de conflits armĂ©s Ă prĂ©senter lâUkraine comme une situation inquiĂ©tante dans le rapport du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral sur le sort des enfants en temps de conflit armĂ© dans le cadre des violations commises en Ukraine de 2014 Ă 2021. Une enquĂȘte approfondie doit ĂȘtre menĂ©e sur les atrocitĂ©s commises depuis le 24 fĂ©vrier 2022, a aussi rĂ©clamĂ© le reprĂ©sentant. Pour lui, lâĂ©vacuation des civils de lâusine Azovstal de Marioupol dĂ©montre que lâon peut trouver des solutions et faire taire les armes au nom de la vie lorsque la volontĂ© est lĂ . Cela devrait ĂȘtre Ă©galement le cas des soldats blessĂ©s qui sây trouvent toujours. » Le reprĂ©sentant a terminĂ© par un appel Ă cesser cette guerre insensĂ©e. M. RAVINDRA RAGUTTAHALLI Inde sâest particuliĂšrement inquiĂ©tĂ© des consĂ©quences du conflit sur 7,5 millions dâenfants, avant dâappeler Ă soutenir les efforts de lâUNICEF pour attĂ©nuer leurs souffrances. AprĂšs avoir prĂ©cisĂ© que les femmes et les enfants reprĂ©sentent la majoritĂ© des 5 millions de rĂ©fugiĂ©s et 7 millions de dĂ©placĂ©s, il a appelĂ© les pays voisins Ă les accueillir avec dignitĂ©. Il a notĂ© que plus de 900 Ă©tablissements scolaires ont Ă©tĂ© endommagĂ©s ou dĂ©truits en Ukraine et que ces destructions ont affectĂ© Ă©galement des Ă©tudiants Ă©trangers, dont de nombreux Indiens. Il a indiquĂ© que son pays a facilitĂ© le retour 22 500 ressortissants indiens, pour la plupart des Ă©tudiants. Soucieux de minimiser lâimpact de la guerre sur lâĂ©ducation, le reprĂ©sentant a remerciĂ© le Gouvernement ukrainien pour les assouplissements apportĂ©s Ă lâannĂ©e universitaire des Ă©tudiants en mĂ©decine. Par ailleurs, le reprĂ©sentant de lâInde a mis lâaccent sur lâaide apportĂ©e par son pays Ă lâUkraine en matiĂšre de mĂ©dicaments et matĂ©riels sanitaires avant dâexhorter la communautĂ© internationale Ă garantir lâĂ©tablissement de couloirs humanitaires. Il a aussi mis lâaccent sur les dĂ©fis en matiĂšre de sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique. Il a rappelĂ© que lâaction humanitaire doit ĂȘtre toujours guidĂ©e par ses principes dâhumanitĂ©, de neutralitĂ©, dâimpartialitĂ© et dâindĂ©pendance et quâelle ne doit en aucun cas ĂȘtre politisĂ©e. M. MICHAEL KAPKIAI KIBOINO Kenya a dit craindre que le Conseil sâinstalle dans un schĂ©ma tragique familier. Alors que le conflit militaire devient une affaire prolongĂ©e dans laquelle la population civile continue de souffrir gravement, le Conseil, plutĂŽt que de redoubler ses efforts diplomatiques et de nĂ©gociation et de rechercher un cessez-le-feu, dĂ©ploie beaucoup trop dâĂ©nergie Ă profĂ©rer et dĂ©fendre des accusations de violations du droit international humanitaire, a-t-il estimĂ©. Rappelant que la responsabilitĂ© au premier chef du Conseil de sĂ©curitĂ© est de protĂ©ger la paix et la sĂ©curitĂ© internationales, il a exhortĂ© celui-ci Ă tout faire pour trouver un moyen de nĂ©gocier la paix pour lâUkraine. LâĂ©volution de la situation politique en Europe, avec des alliances qui se forgent rapidement et qui risquent dâenraciner les diffĂ©rences, doit ĂȘtre stabilisĂ©e, a soulignĂ© le dĂ©lĂ©guĂ© qui y a vu la prioritĂ© de toute approche prĂ©ventive. Appelant aussi Ă ne pas perdre de vue que cette guerre impacte les Ă©conomies et personnes vulnĂ©rables dans le monde, en raison de la perturbation des chaĂźnes dâapprovisionnement alimentaire et Ă©nergĂ©tique, il a appelĂ© Ă renforcer le soutien pour dâautres situations humanitaires, en particulier dans les pays du Sud. De mĂȘme, les Ătats doivent sâabstenir dâimposer des restrictions Ă lâexportation et mettre les rĂ©serves Ă la disponibilitĂ© des pays faisant face Ă une insĂ©curitĂ© alimentaire sĂ©rieuse. Un sentiment dâurgence et lâaudace sont nĂ©cessaires si lâon veut Ă©viter que cette guerre ne conduise Ă lâescalade de crises multiples dans le monde, a insistĂ© le reprĂ©sentant en appelant la communautĂ© internationale Ă tenir compte des recommandations du SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă cet Ă©gard. Mme TRINE SKARBOEVIK HEIMERBACK NorvĂšge a appelĂ© Ă mettre fin aux souffrances civiles causĂ©es par la guerre en Ukraine. Les rĂ©centes attaques russes contre les Ă©coles et les civils qui sây Ă©taient rĂ©fugiĂ©s tĂ©moignent du plus grand mĂ©pris pour le droit international, a-t-elle dit. Elle a appelĂ© toutes les parties Ă respecter le caractĂšre civil des Ă©coles conformĂ©ment au droit international humanitaire et soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© dâune scolarisation continue des enfants ukrainiens, y compris les enfants dĂ©placĂ©s. La dĂ©lĂ©guĂ©e a insistĂ© sur la vulnĂ©rabilitĂ© particuliĂšre des enfants non accompagnĂ©s et le risque de violence sexuelle et dâabus qui pĂšse sur eux. Elle a appelĂ© Ă un bon enregistrement des enfants dĂ©placĂ©s et Ă des efforts pour les rĂ©unir Ă leurs familles. La dĂ©lĂ©guĂ©e sâest dite alarmĂ©e par la situation des civils pris au piĂšge dans les zones de conflit et a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© quâils soient Ă©vacuĂ©s en toute sĂ©curitĂ©. Les atrocitĂ©s commises pendant cette guerre doivent faire lâobjet dâune enquĂȘte et les responsables, traduits en justice, a conclu la dĂ©lĂ©guĂ©e, en soulignant lâimportance de respecter la libertĂ© dâexpression et un accĂšs libre Ă lâinformation. La Russie doit mettre un terme Ă cette guerre et retirer ses troupes immĂ©diatement. » Mme BARBARA WOODWARD Royaume-Uni a estimĂ© que, mĂȘme sâil faudra du temps pour que le mĂ©canisme de surveillance de lâONU Ă©tablisse la vĂ©ritable ampleur de lâimpact sur les enfants de lâinvasion en Ukraine, il existe dĂ©jĂ des Ă©lĂ©ments prouvant que la Russie commet quatre des six violations graves contre les enfants en temps de conflit armĂ©, telles quâĂ©noncĂ©es par la rĂ©solution 1261 1999 du Conseil de sĂ©curitĂ©. En premier lieu, a-t-elle soulignĂ©, des enfants ont Ă©tĂ© tuĂ©s et mutilĂ©s, les rapports du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de lâhomme faisant Ă©tat dâau moins 238 enfants tuĂ©s et 347 blessĂ©s. DeuxiĂšmement, les Ă©coles et les crĂšches ont Ă©tĂ© ciblĂ©es dans toute lâUkraine et, comme lâa montrĂ© le bombardement tragique du théùtre de Marioupol, les enfants hĂ©bergĂ©s ont Ă©tĂ© impitoyablement visĂ©s. La dĂ©lĂ©guĂ©e a ensuite Ă©voquĂ© les allĂ©gations crĂ©dibles de violences sexuelles contre des enfants par les forces russes, ajoutant que les dĂ©placements massifs ont exposĂ© les enfants Ă la traite des ĂȘtres humains et Ă lâexploitation sexuelle. QuatriĂšme violation, les dĂ©portations forcĂ©es se poursuivent avec plus de 700 000 personnes concernĂ©es, dont de nombreuses mĂšres et des enfants, qui ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s en Russie. Pour la reprĂ©sentante, le risque existe dâune gĂ©nĂ©ration perdue » et de la continuation dâun cycle de violence causĂ© par lâinvasion russe et la dĂ©vastation quâelle a créée. Jugeant quâune action collective est nĂ©cessaire pour y remĂ©dier, la dĂ©lĂ©guĂ©e a appelĂ© tous les pays Ă approuver et mettre en Ćuvre la DĂ©claration sur la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles. Selon elle, le refus de la Russie dâapprouver cette dĂ©claration fait courir un danger supplĂ©mentaire pour les enfants ukrainiens. La communautĂ© internationale doit, en outre, veiller Ă ce que toutes les allĂ©gations de crimes commis sur le territoire de lâUkraine fassent lâobjet dâune enquĂȘte, y compris les graves violations contre les enfants, quelle que soit les parties accusĂ©es de tels crimes. Enfin, aprĂšs avoir rappelĂ© le rĂŽle de premier plan jouĂ© par son pays dans lâeffort humanitaire en Ukraine, la reprĂ©sentante a estimĂ© quâil nây a pas de solution humanitaire Ă la souffrance ressentie par les enfants en Ukraine. De fait, a-t-elle conclu, seul le retrait des troupes russes et la fin de la guerre de la Russie en Ukraine mettront fin Ă la cause de cette souffrance. M. JOĂO GENĂSIO DE ALMEIDA FILHO BrĂ©sil sâest dit profondĂ©ment prĂ©occupĂ© par les informations faisant Ă©tat de pertes dâenfants provoquĂ©es par lâutilisation dâarmes explosives, les incidents liĂ©s aux mines et aux restes explosifs de guerre. Les deux parties au conflit doivent Ă©viter lâutilisation dâarmes explosives dans les zones densĂ©ment peuplĂ©es, y compris Ă proximitĂ© des Ă©coles ou des universitĂ©s ou le long des routes qui y mĂšnent ou en partent », a exhortĂ© le reprĂ©sentant. Par ailleurs, a-t-il ajoutĂ©, jamais les Ă©coles et les installations mĂ©dicales ne doivent ĂȘtre utilisĂ©es Ă des fins militaires. Il a aussi jugĂ© de la plus haute importance de mettre en Ćuvre la rĂ©solution 2601 2021 sur la protection de lâĂ©ducation, dont le BrĂ©sil sâest portĂ© coauteur lâan dernier. La DĂ©claration sur la sĂ©curitĂ© dans les Ă©coles, que nous avons Ă©galement approuvĂ©e, fournit des lignes directrices importantes sur cette question Ă©galement, a ajoutĂ© le dĂ©lĂ©guĂ©. Plus le conflit persiste, plus les dommages causĂ©s Ă lâĂ©ducation des enfants sont importants, a mis en garde M. de Almeida Filho. Il a dit ĂȘtre prĂ©occupĂ© par le nombre alarmant dâenfants qui sont devenus des personnes dĂ©placĂ©es et des rĂ©fugiĂ©s. Le soutien de la communautĂ© internationale est plus que jamais nĂ©cessaire, en particulier pour les enfants non accompagnĂ©s ou sĂ©parĂ©s de leurs parents et des membres de leur famille, a dit le reprĂ©sentant. Lorsquâils sont contraints de se retrouver dans la condition de rĂ©fugiĂ©s ou de personnes dĂ©placĂ©es, les enfants peuvent devenir plus vulnĂ©rables aux crimes, notamment Ă la violence et Ă lâexploitation sexuelles, a-t-il ajoutĂ© en souhaitant que leur intĂ©gritĂ© physique et leur bien-ĂȘtre soient une prioritĂ© pour tous les Ătats Membres. ConformĂ©ment Ă sa tradition de solidaritĂ© », le BrĂ©sil a accordĂ© des visas humanitaires et des permis de sĂ©jour aux Ukrainiens dĂ©placĂ©s et aux apatrides affectĂ©s ou dĂ©placĂ©s par le conflit armĂ© en Ukraine, a dit le dĂ©lĂ©guĂ© en prĂ©cisant que ces Ă©tudiants, une fois sur le territoire brĂ©silien, ont pleinement accĂšs Ă tous les services publics et avantages sociaux, sur un pied dâĂ©galitĂ© avec les ressortissants brĂ©siliens. En outre, la sociĂ©tĂ© civile brĂ©silienne sâest montrĂ©e coopĂ©rative et se mobilise pour fournir une assistance spĂ©cialisĂ©e supplĂ©mentaire afin de faciliter lâintĂ©gration locale, a prĂ©cisĂ© le reprĂ©sentant. Mme GERALDINE BYRNE NASON Irlande a appelĂ© le Conseil de sĂ©curitĂ© Ă rĂ©pondre Ă la destruction de centaines dâĂ©coles, y compris de jardins dâenfants, notamment en appuyant lâintĂ©gritĂ© et lâimpartialitĂ© du programme sur les enfants et les conflits armĂ©s. Elle a rĂ©itĂ©rĂ© la nĂ©cessitĂ© de prendre des mesures pour remĂ©dier Ă la perturbation de lâĂ©ducation, ainsi que pour fournir des services psychosociaux, de santĂ© mentale et des soins mĂ©dicaux. Les capacitĂ©s de protection de lâenfance en Ukraine doivent Ă©galement ĂȘtre dotĂ©es de ressources de maniĂšre urgente. La reprĂ©sentante a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et la ReprĂ©sentante spĂ©ciale pour le sort des enfants en temps de conflit armĂ© Ă faire figurer lâUkraine en tant que situation alarmante » dans le prochain rapport annuel sur les enfants et les conflits armĂ©s afin de soutenir davantage le travail de surveillance effectuĂ© de lâONU. Elle a notĂ© que les Ă©vacuations de Marioupol nĂ©gociĂ©es par le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et lâONU ont montrĂ© quâil est possible de faire le nĂ©cessaire pour les civils et que le systĂšme de notification humanitaire peut fonctionner. Des mesures telles que les jours de tranquillitĂ© » devraient ĂȘtre explorĂ©es, a-t-elle suggĂ©rĂ©. La dĂ©lĂ©guĂ©e a ensuite appelĂ© Ă la FĂ©dĂ©ration de Russie Ă retirer ses forces et Ă sâengager dans un vĂ©ritable dialogue en faveur de la paix. M. DAI BING Chine a soulignĂ© que la protection des enfants incombe Ă toutes les parties au conflit. Il sâest fĂ©licitĂ© de lâĂ©vacuation en toute sĂ©curitĂ© de civils, dont des enfants, de lâaciĂ©rie de Marioupol grĂące Ă lâUNICEF et le systĂšme des Nations Unies dans son ensemble. AprĂšs avoir condamnĂ© la rĂ©cente attaque contre une Ă©cole qui a fait des dizaines de victimes, le reprĂ©sentant a affirmĂ© que les Ă©coles ne devaient jamais ĂȘtre prises pour cibles. Les faits doivent ĂȘtre tirĂ©s au clair et toutes les accusations doivent ĂȘtre fondĂ©es sur des preuves, a insistĂ© le dĂ©lĂ©guĂ© avant dâappeler Ă ce que tous les enfants dans le besoin bĂ©nĂ©ficient dâune aide humanitaire. Il a aussi exhortĂ© lâUNICEF, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires OCHA, le Haut-Commissariat pour les rĂ©fugiĂ©s HCR et le Haut-Commissariat aux droits de lâhomme HCDH Ă accroĂźtre leurs activitĂ©s de surveillance pour aider les pays voisins de lâUkraine Ă prĂ©venir toute violation des droits des enfants, sâinquiĂ©tant notamment des risques de traite des ĂȘtres humains. Notant que lâĂ©ducation est une lueur dâespoir pour les enfants victimes de conflit, le reprĂ©sentant de la Chine a particuliĂšrement saluĂ© les initiatives de lâUNICEF pour garantir une Ă©ducation aux enfants dĂ©placĂ©s et rĂ©fugiĂ©s. Mme LANA ZAKI NUSSEIBEH Ămirats arabes unis a rappelĂ© quâune guerre est toujours traumatisante, notamment pour les enfants. La guerre en Ukraine ne fait pas exception. » Elle a rappelĂ© les consĂ©quences des conflits pour les enfants en Syrie, au YĂ©men ou bien encore dans la Corne de lâAfrique. Afin dâĂ©viter une autre gĂ©nĂ©ration perdue » dâenfants en Ukraine, la dĂ©lĂ©guĂ©e a exhortĂ© les acteurs Ă mettre un terme Ă la guerre. Elle a dĂ©noncĂ© les destructions dâĂ©coles en Ukraine, en rappelant quâune Ă©cole sur six appuyĂ©es par lâUNICEF ont Ă©tĂ© endommagĂ©es ou dĂ©truites depuis le dĂ©but de la guerre. Elle a soutenu les efforts pour assurer une scolarisation en ligne des enfants. La dĂ©lĂ©guĂ©e a demandĂ© que les cas de violence sexuelle fassent lâobjet dâune enquĂȘte et appelĂ© toutes les parties Ă respecter le droit international humanitaire. Enfin, elle a notĂ© les consĂ©quences de la guerre en Ukraine pour la sĂ©curitĂ© alimentaire dans le monde, notamment celle des enfants. M. VASSILY A. NEBENZIA FĂ©dĂ©ration de Russie a rappelĂ© que, depuis plus de huit ans en Ukraine, le rĂ©gime de Kiev » est en guerre civile contre son peuple. Quels plans aviez-vous mis en place pour les enfants du Donbass? » Il a accusĂ© les autoritĂ©s de Kiev dâavoir, par leurs bombardements, contraint ces enfants Ă rester dans leurs caves alors que lâarmĂ©e ukrainienne ciblait les Ă©coles, les hĂŽpitaux, les terrains de jeux et des infrastructures civils clefs. Sur la pĂ©riode de 2014 Ă 2022, on dĂ©nombre plus de 200 faits de dommages aux Ă©tablissements scolaires, prĂšs de la moitiĂ© desquels sont des Ă©coles et des jardins dâenfants, a-t-il dĂ©comptĂ© en notant quâau cours du printemps dans le Donbass, sous les obus ukrainiens, des enfants meurent Ă nouveau. Le dĂ©lĂ©guĂ© a dit que 190 000 enfants sont pris en charge par la FĂ©dĂ©ration de Russie selon des chiffres du dĂ©but de ce mois. Certains dâentre eux sont venus en Russie avec leurs tuteurs et environ 1 200 venaient des internats de la RĂ©publique populaire de Donetsk et de la RĂ©publique populaire de Louhansk. Il a assurĂ© que la Russie travaille avec les autoritĂ©s de ces deux rĂ©publiques en matiĂšre dâadoption dâorphelins. En ce qui concerne les enfants rĂ©fugiĂ©s, la FĂ©dĂ©ration de Russie organise un processus de placement et assure leur Ă©ducation dans des Ă©coles ordinaires, ou par le biais de lâapprentissage Ă domicile et Ă distance. Le reprĂ©sentant a indiquĂ© que les forces armĂ©es russes mettent tout en Ćuvre pour assurer la sĂ©curitĂ© des enfants lors des opĂ©rations militaires spĂ©ciales en Ukraine. Il a condamnĂ© fermement les violations des normes du droit international humanitaire, en particulier celles commises contre les enfants. RĂ©agissant aux accusations entendues chez certains collĂšgues au sujet de violations des droits de lâenfant par les Russes, il a soulignĂ© que lors dâune interview Ă Belsat TV, la Commissaire du PrĂ©sident de lâUkraine pour les droits de lâenfant, Mme Daria Gerasimchuk, a dĂ©clarĂ© que le Bureau du Procureur gĂ©nĂ©ral dâUkraine nâa pas confirmĂ© un tel fait ». Selon lui, de nombreux bĂątiments dâĂ©tablissement dâenseignement ont Ă©tĂ© utilisĂ©s par lâarmĂ©e ukrainienne comme sites de combats et câest pour cela que les infrastructures ont reçu dâimportants dĂ©gĂąts. Il a mĂȘme affirmĂ© que la destruction intentionnelle de biens Ă caractĂšre civil est la carte de visite » de Kiev. M. Nebenzia a rappelĂ© que le 6 mai, la Russie a tenu une rĂ©union informelle du Conseil de sĂ©curitĂ© selon la formule Arria » et a donnĂ© la parole non seulement Ă des journalistes Ă©trangers indĂ©pendants, mais aussi Ă des rĂ©sidents ordinaires des deux rĂ©publiques populaires. Ces derniers ont ainsi racontĂ© comment le pseudo-hĂ©roĂŻque bataillon Azov » a abattu des civils, y compris des bus avec des enfants qui essayaient de quitter des zones de guerre. Le dĂ©lĂ©guĂ© a dit que la Russie documente soigneusement ces violations du droit international humanitaire. Hier, par exemple, une Ă©cole a Ă©tĂ© bombardĂ©e dans le village de Solokhi dans la rĂ©gion de Belgorod sur le territoire de la FĂ©dĂ©ration de Russie, a-t-il dit. Selon lui, le rĂ©giment Azov » recrute depuis de nombreuses annĂ©es des enfants dans les forces armĂ©es ukrainiennes et leur apprend Ă haĂŻr tout ce qui est russe. Il a aussi Ă©voquĂ© lâĂ©ducation ukrainienne, faisant part de contenus de manuels scolaires dans lesquels lâhistoire est rĂ©visĂ©e et oĂč on magnifie lâusage des armes Ă feu contre les sĂ©paratistes » et les occupants ». Il a, sur le ton de lâhumour, pris lâexemple dâun manuel de 8e annĂ©e dans lequel on apprend aux enfants que les ancĂȘtres des Français, des Espagnols, des Portugais, des Turcs et mĂȘme des Juifs sont venus dâUkraine. M. Nebenzia a Ă©voquĂ© le rĂŽle jouĂ© en ce sens par M. Valery Bebik qui fut en 2015 le principal historien ukrainien, et dont la renommĂ©e et les honneurs qui lâentourent dans son pays font du personnage le pĂšre de lâhistoriographie ukrainienne moderne ». Mme EDWIGE KOUMBY MISSAMBO Gabon a constatĂ© que la situation humanitaire en Ukraine empire au fil des combats. Ă ce jour, a-t-elle rappelĂ©, plus de 13 millions de personnes ont Ă©tĂ© forcĂ©es Ă fuir et la moitiĂ© des rĂ©fugiĂ©s et des personnes dĂ©placĂ©es sont des enfants, dont bon nombre sont des mineurs non accompagnĂ©s, ce qui les expose Ă toutes sortes dâabus, de trafic et dâexploitation. Ces fragilitĂ©s sont exacerbĂ©es par les difficultĂ©s quotidiennes inhĂ©rentes aux pĂ©nuries dâeau et aux difficultĂ©s dâaccĂšs aux soins et Ă lâĂ©nergie, a-t-elle relevĂ©, ajoutant que les statistiques du Haut-Commissariat pour les rĂ©fugiĂ©s HCR relatives aux enfants tuĂ©s ou blessĂ©s durant les combats font froid dans le dos ». La reprĂ©sentante a souhaitĂ© quâun effort particulier de la communautĂ© internationale soit fait pour attĂ©nuer les consĂ©quences de cette guerre sur la scolarisation des enfants. Saluant lâaction menĂ©e Ă cette fin par lâUNICEF, elle a Ă©galement fĂ©licitĂ© les pays qui ont mis en place les conditions permettant de scolariser dans lâurgence les enfants rĂ©fugiĂ©s venant dâUkraine. Elle a par ailleurs encouragĂ© toutes les agences spĂ©cialisĂ©es de lâONU dĂ©ployĂ©es sur le terrain Ă mener des opĂ©rations conjointes avec lâUNICEF pour limiter les traumatismes des enfants victimes de la guerre et protĂ©ger les familles. Ă cĂŽtĂ© de ces actions, les discussions doivent se poursuivre en vue dâune rĂ©solution politique de la situation, avec pour objectif de mettre fin Ă la guerre, a-t-elle dit, jugeant que câest la plus grande action qui puisse ĂȘtre faite en faveur des enfants ». Mme CAROLYN ABENA ANIMA OPPONG-NTIRI Ghana sâest dite profondĂ©ment prĂ©occupĂ©e par lâabsence de progrĂšs satisfaisants dans la recherche dâune solution Ă la situation. Sans la cessation immĂ©diate des hostilitĂ©s, les 7,5 millions dâenfants en Ukraine continueront dâĂȘtre mis en danger par lâescalade du conflit armĂ©, a-t-elle craint. Elle a trouvĂ© trĂšs dĂ©courageant de voir des images dâĂ©tudiants forcĂ©s de se cacher dans des caves et des abris antibombes et celles dâenfants manquant des mois de scolaritĂ©, ce qui aura certainement un impact nĂ©gatif sur leur avenir. Non seulement lâimpunitĂ© et la brutalitĂ© Ă lâencontre des enfants, des Ă©coles et des Ă©tablissements scolaires en Ukraine doit cesser, mais Ă©galement les auteurs doivent ĂȘtre tenus responsables de leurs actes, a exigĂ© la reprĂ©sentante. Elle a aussi souhaitĂ© que les efforts humanitaires ne se concentrent pas seulement sur les besoins physiques des enfants touchĂ©s en Ukraine, mais aussi sur leurs besoins psychologiques et leur dĂ©tresse Ă©motionnelle, car la guerre entraĂźnera un traumatisme psychologique durable. La dĂ©lĂ©guĂ©e a enfin appelĂ© les pays dâaccueil et de transit Ă veiller Ă ce que lâintĂ©rĂȘt supĂ©rieur des enfants, y compris dans le cadre des possibilitĂ©s dâapprentissage, soit un Ă©lĂ©ment essentiel de leur assistance. M. RICHARD M. MILLS Ătats-Unis a dĂ©noncĂ© les immenses souffrances de la guerre non nĂ©cessaire et brutale » de la FĂ©dĂ©ration de Russie infligĂ©es aux civils et aux enfants. Les enfants ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©s, rendus orphelins, tuĂ©s et blessĂ©s, a-t-il dĂ©plorĂ© en notant que prĂšs de la moitiĂ© des 14 millions de personnes qui ont dĂ» fuir leur foyer sont des enfants innocents. Au lieu de grandir et de sâĂ©panouir, ces enfants peinent Ă survivre au quotidien dans des circonstances dĂ©sastreuses, a encore soulignĂ© le dĂ©lĂ©guĂ© avant de mentionner aussi que dâinnombrables hĂŽpitaux et Ă©coles sont dĂ©truits. Depuis le dĂ©but de lâinvasion, prĂšs de 20 Ă©coles ont Ă©tĂ© ciblĂ©es au quotidien sans parler des attaques contre des hĂŽpitaux. Ce week-end, a dit le reprĂ©sentant, une bombe sâest abattue sur une Ă©cole et a tuĂ© 60 personnes dont de nombreux enfants. Aujourdâhui, on apprend mĂȘme que des violences sexuelles sont commises contre des femmes, des filles, des garçons et des personnes LDGBTQ. » Le dĂ©lĂ©guĂ© sâest dit prĂ©occupĂ© de savoir que les forces russes ont mis en place un gouvernement dans une ville quâelles occupent en obligeant les Ă©coles Ă suivre le programme scolaire russe afin dâĂ©liminer toute trace dâidentitĂ© et de culture ukrainiennes ». Le reprĂ©sentant a craint de nombreux risques pour les enfants qui sont Ă la merci de la traite des ĂȘtres humains ou dâautres formes dâabus en particulier pour les mineurs non accompagnĂ©s ou sĂ©parĂ©s de leurs parents ou de leurs tuteurs. Il a aussi dit ĂȘtre prĂ©occupĂ© par le filtrage des Ukrainiens expulsĂ©s vers la Russie et les effets sur leur santĂ© mentale y compris pour les gĂ©nĂ©rations futures. Si on ne leur fournit pas un soutien psychosocial, le traumatisme de ces expĂ©riences pourrait avoir de longues consĂ©quences, a prĂ©venu le reprĂ©sentant avant dâappeler la Russie Ă mettre un terme Ă cette guerre contre lâUkraine et Ă respecter ses obligations au titre du droit international humanitaire. La Russie doit notamment prendre les prĂ©cautions nĂ©cessaires afin dâĂ©viter que des torts soient portĂ©s aux civils y compris aux enfants, a-t-il plaidĂ©. Toutes les parties au conflit devraient faciliter lâaccĂšs sans entrave aux acteurs et aux fournitures humanitaires afin de garantir que soit acheminĂ©e lâaide humanitaire nĂ©cessaire et que soient menĂ©es les Ă©vacuations en toute sĂ©curitĂ©. Le dĂ©lĂ©guĂ© a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et la ReprĂ©sentant spĂ©ciale Virginia Gamba Ă ajouter lâUkraine, en tant que situation inquiĂ©tante », dans le rapport Ă venir sur le sort des enfants en temps de conflit armĂ© Ă©tant donnĂ© lâampleur des allĂ©gations de violations commises contre les enfants par la Russie entre 2014 et 2021. Ătant donnĂ© les violations croissantes de la Russie en Ukraine, la communautĂ© internationale est tenue de protĂ©ger les enfants. » M. SERGIY KYSLYTSYA Ukraine a rendu hommage aux dĂ©fenseurs de Marioupol qui ont fait lâimpossible en repoussant les troupes russes depuis trois mois sans aucun approvisionnement. Il a rappelĂ© que les occupants russes ont dĂ©jĂ fait 20 000 victimes Ă Marioupol soit deux fois plus que le nombre de victimes dues Ă lâinvasion nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Il a appelĂ© lâONU Ă tout mettre en Ćuvre pour permettre aux personnes blessĂ©es et malades de lâaciĂ©rie dâAzovstal dâavoir accĂšs aux soins et aux traitements nĂ©cessaires. Il a appelĂ© le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Ă tout mettre en Ćuvre afin que les blessĂ©es et malades soient mis Ă lâabri lĂ oĂč leur vie sera garantie avant de prĂ©ciser que la captivitĂ© russe ne peut ĂȘtre une option pour les combattants dâAzovstal. Par ailleurs, le reprĂ©sentant ukrainien a dĂ©noncĂ© la pratique des camps de filtrage russes qui constituent des violations flagrantes des droits des enfants, puisque les enfants sont sĂ©parĂ©s de leur mĂšre dans ces opĂ©rations de filtrage. Câest pourquoi, il a exhortĂ© lâUNICEF Ă protĂ©ger les droits des enfants ukrainiens notamment de ceux sĂ©parĂ©s de leurs parents par lâoccupant russe. La Russie poursuit sa terreur au moyen de bombardements quotidiens ciblant surtout des civils et infrastructures civiles », a insistĂ© le reprĂ©sentant ukrainien avant de citer plus de 200 enfants tuĂ©s et plus de 400 blessĂ©s. Il sâest aussi inquiĂ©tĂ© de lâadoption illĂ©gale par des citoyens russes dâenfants ukrainiens. Il a dĂ©clarĂ© quâun million dâUkrainiens, dont 200 000 enfants et 2 000 orphelins, auraient Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s vers la Russie avant dâexhorter UNICEF et le HCR Ă solliciter un accĂšs Ă ces enfants afin de sâenquĂ©rir de leur Ă©tat de santĂ©. Par ailleurs, aprĂšs avoir citĂ© la destruction de 80 installations sanitaires par lâoccupant russe, le reprĂ©sentant de lâUkraine a expliquĂ© que lâinterruption des traitements des maladies chroniques Ă cause de la guerre a provoquĂ© la mort de 3 000 malades. AprĂšs avoir notĂ© que le traitement des cancers est totalement interrompu en Ukraine en raison du conflit, il sâest particuliĂšrement inquiĂ©tĂ© des difficultĂ©s rencontrĂ©es par 2,7 millions de personnes handicapĂ©es en Ukraine. Enfin, il a appuyĂ© le projet dâune enquĂȘte spĂ©ciale sur les crimes de guerre commis par lâoccupant russe en Ukraine et notamment dans la rĂ©gion de Kiev. M. SVEN JĂRGENSON Estonie, sâexprimant au nom des pays baltes Lettonie, Lituanie et Estonie, a indiquĂ© que les enfants ont Ă©tĂ© et continuent dâĂȘtre des cibles pour la FĂ©dĂ©ration de Russie. Selon les estimations qui sont en deçà de la rĂ©alitĂ©, 238 enfants ont Ă©tĂ© tuĂ©s et plus de 300 blessĂ©s en Ukraine depuis le 24 fĂ©vrier dernier, a-t-il dĂ©noncĂ©. Il a aussi notĂ© que des centaines dâĂ©coles et dâĂ©tablissements dâenseignement ont Ă©tĂ© dĂ©truits ou endommagĂ©s, le plus rĂ©cemment Ă Bilohorivka oĂč plus de 60 personnes ont pĂ©ri aprĂšs quâune bombe russe a rasĂ© lâĂ©cole. Il a indiquĂ© que selon le Commissaire ukrainien aux droits de lâhomme, plus de 121 000 enfants ont Ă©tĂ© expulsĂ©s de force vers la FĂ©dĂ©ration de Russie. Le dĂ©lĂ©guĂ© a appelĂ© lâONU et les organisations compĂ©tentes Ă faire le suivi des cas de dĂ©portations forcĂ©es, et des dĂ©marches russes de modifications lĂ©gislatives dans le but dâaccĂ©lĂ©rer lâadoption dâenfants dâUkraine, en violation de la Convention relative aux droits de lâenfant. Il a ensuite fait savoir quâen plus des 46 millions dâeuros fournis en aide Ă lâUkraine, les pays baltes ont accueilli ceux qui fuyaient la guerre et leur ont offert lâaccĂšs Ă leur systĂšme dâĂ©ducation et de santĂ©, ainsi que des possibilitĂ©s dâapprentissage en ligne et un soutien en santĂ© mentale. Mme JOANNA SYLWIA SKOCZEK Pologne a rappelĂ© que plus de trois millions dâUkrainiens ont trouvĂ© refuge en Pologne, dont une majoritĂ© dâenfants et de femmes, avant de mentionner les efforts de son pays pour assurer lâĂ©ducation de ces enfants. Nous mettons Ă disposition des enseignements en ligne pour les enfants et les aidons Ă surmonter la barriĂšre de la langue, a dit la dĂ©lĂ©guĂ©e. Nous avons Ă©galement organisĂ© des cours de langue pour les enseignants ukrainiens. » Elle a aussi prĂ©cisĂ© quâun accent est mis sur les enfants handicapĂ©s, avant de citer Ă©galement lâaide apportĂ©e aux chercheurs ukrainiens. La dĂ©lĂ©guĂ©e a dĂ©plorĂ© les attaques contre les Ă©coles en Ukraine et demandĂ© que les responsables rendent des comptes. La Pologne fait de son mieux pour assurer le bien-ĂȘtre des enfants ukrainiens en cette pĂ©riode terrifiante, a conclu la dĂ©lĂ©guĂ©e polonaise. M. MICHAL MLYNĂR Slovaquie a catĂ©goriquement condamnĂ© les attaques russes visant des Ă©coles, y compris la plus rĂ©cente Ă Bilohorivka. Cette attaque, ainsi que toutes celles contre des civils et des infrastructures civiles, doit faire lâobjet dâune enquĂȘte approfondie et justice doit ĂȘtre rendue, a-t-il exigĂ©. Il a indiquĂ© que depuis le dĂ©but de lâagression de la FĂ©dĂ©ration de Russie en fĂ©vrier, plus de 136 000 enfants sont entrĂ©s en Slovaquie et plus de 30 000 y ont obtenu une protection temporaire. Les enfants fuyant lâUkraine bĂ©nĂ©ficient dâune prise en charge complexe, comprenant une assistance psychologique et sociale, des soins mĂ©dicaux et une aide pour se connecter ou se rĂ©unir avec leurs proches et leurs familles, a expliquĂ© le reprĂ©sentant. Environ 10 000 enfants ĂągĂ©s de 3 Ă 17 ans ont pu ĂȘtre inscrits dans des Ă©coles slovaques et la Slovaquie travaille dur pour augmenter ce nombre afin de fournir Ă tous les enfants en fuite y sĂ©journant une Ă©ducation appropriĂ©e. Les enfants impliquĂ©s dans le processus Ă©ducatif ont Ă©galement droit Ă une subvention alimentaire, a-t-il ajoutĂ©. En collaboration avec lâUNICEF et le HCR, la Slovaquie a convenu dâĂ©laborer un plan conjoint de renforcement des capacitĂ©s de protection de lâenfance et a annoncĂ© la semaine derniĂšre Ă Varsovie une contribution financiĂšre supplĂ©mentaire de 540 000 euros, qui comprend une contribution de 130 000 euros pour les programmes et projets pertinents de lâUNICEF.
Icivous trouvez la solution exacte Ă Il A Fait Une Liste Qui A SauvĂ© Des Vies pour continuer dans le paquet CodyCross Planete Terre Groupe 18 Grille 4. Solution pour Il A Fait Une Liste Qui A SauvĂ© Des Vies SCHINDLER PrĂ©cĂ©dent Suivant Solutions du mĂȘme Grille Ville Sainte Pour Trois Religions DiffĂ©rentes Grimper Dans L'organigramme De L'entreprise La solution Ă ce puzzle est constituéÚ de 9 lettres et commence par la lettre S CodyCross Solution â pour IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVĂ DES VIES de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de CodyCross pour "IL A FAIT UNE LISTE QUI A SAUVĂ DES VIES" CodyCross Planete Terre Groupe 18 Grille 4 3 3 Partagez cette question et demandez de l'aide Ă vos amis! Recommander une rĂ©ponse ? Connaissez-vous la rĂ©ponse? profiter de l'occasion pour donner votre contribution! CODYCROSS Planete Terre Solution 18 Groupe 4 Similaires Ilfaut absolument que des vies soient sauver. « Cette opĂ©ration « pour sauver ma vie, je quitte les zones Ă risques » est une opĂ©ration qui ne va plus sâarrĂȘter. Nous irons jusquâau bout pour sauver des vies humaines » a-t-il Ă©tĂ© intransigeant. Il faut que ceux qui sont dans ces zones-lĂ partent . Pour le ministre de lâAssainissement, la prudence doit ĂȘtre de mise avant toutL'actualitĂ© de l'OMS Page d'accueil/ CommuniquĂ©s de presse/ item/ LâOMS appelle Ă agir immĂ©diatement pour sauver des vies en Somalie LâOMS est inquiĂšte du manque chronique de financement pour lâaction indispensable en Somalie face Ă la sĂ©cheresse persistante qui a plongĂ© davantage encore le pays dans une situation de famine, de maladie et dâinsĂ©curitĂ© sanitaire. Cette sĂ©cheresse a provoquĂ© la destruction des cultures et du cheptel, empĂȘchant chaque jour 3,3 millions de personnes de manger Ă leur faim. Si la situation actuelle se poursuit, la famine pourrait bientĂŽt devenir une rĂ©alitĂ© et dĂ©clencher le cycle dĂ©vastateur de la faim et de la maladie, avec la dĂ©gradation de la santĂ© des populations et une plus grande sensibilitĂ© aux infections. La sĂ©cheresse a aussi entraĂźnĂ© un manque dâeau propre et la plus grande Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra que la Somalie ait connue ces cinq derniĂšres annĂ©es, avec plus de 36 000 cas et prĂšs de 690 dĂ©cĂšs rien quâen 2017. Avec le dĂ©but de la saison des pluies et les inondations attendues ce mois ci, le chiffre pourrait atteindre 50 000 cas dâici fin juin. Les cas de rougeole sont aussi en recrudescence, avec prĂšs de 6500 cas notifiĂ©s cette annĂ©e, dont 71 % chez les enfants de moins de 5 ans. Lâhistoire a montrĂ© les terribles consĂ©quences de lâinaction ou dâune action trop tardive. La famine catastrophique de 2011 a fait plus dâun quart de million de morts, dont la moitiĂ© Ă©tait des enfants. Cette annĂ©e, une proportion bien plus grande de la population est dĂ©sormais exposĂ©e au risque. Nous ne resterons pas sans rien faire en regardant des millions dâhommes, de femmes et dâenfants dĂ©jĂ vulnĂ©rables devenir les victimes dâune catastrophe Ă©vitable», a dĂ©clarĂ© le Dr Peter Salama, Directeur exĂ©cutif de lâOMS pour les situations dâurgence. LâOMS fĂ©licite le gouvernement du Royaume-Uni pour avoir dirigĂ© lâorganisation dâune confĂ©rence internationale aujourdâhui, afin de rĂ©soudre les problĂšmes les plus urgents du pays, et elle appelle la communautĂ© internationale Ă agir de maniĂšre dĂ©cisive pour Ă©viter une catastrophe humanitaire. JusquâĂ prĂ©sent. en 2017, les besoins du secteur de la santĂ©, dâun montant de 103 millions de dollars US $ ne sont financĂ©s quâĂ hauteur de 23% et lâOMS a reçu moins de 10% des 25 millions requis pour lâaction de lâOrganisation. LâOMS demande dâurgence une aide supplĂ©mentaire de la part de la communautĂ© internationale pour sâassurer que la riposte sanitaire puisse se poursuivre et sâintensifier, afin de sauver des vies et de soulager les souffrances de millions de Somaliens. Alors que lâenvironnement opĂ©rationnel en Somalie reste difficile et que lâaccĂšs humanitaire est limitĂ© en raison du conflit en cours et de la violence dans de nombreuses parties du pays, lâOMS et ses partenaires de la santĂ© continuent dâintensifier leur action, avec des centres de coordination mis en place Ă Mogadiscio, Garowe, Hargeisa et Baidoa. Plus de 4 millions de personnes en danger En mars et avril 2017, lâOMS a livrĂ© prĂšs de 50 tonnes de mĂ©dicaments et de fournitures mĂ©dicales pour apporter une aide indispensable Ă prĂšs de 4,3 millions de personnes. Des centres de traitement du cholĂ©ra sont dĂ©sormais opĂ©rationnels dans 40 districts et le nombre des sites de surveillance des maladies Ă potentiel Ă©pidĂ©mique sâest accru dans tout le pays, avec des Ă©quipes dâintervention rapide dĂ©ployĂ©es pour aider aux investigations et aux activitĂ©s de riposte. En mars, lâOMS et ses partenaires ont menĂ© la premiĂšre campagne nationale de vaccination anticholĂ©rique en Somalie, qui a couvert plus de 450 000 personnes vulnĂ©rables. Une seconde campagne est en cours dans lâĂtat du Sud-Ouest et le Middle Shabelle; elle cible 463 000 personnes vulnĂ©rables.CesderniĂšres annĂ©es, la rougeole a fait de nombreux morts Ă©vitables, dont des bĂ©bĂ©s de moins dâun an, pas encore en Ăąge d'ĂȘtre vaccinĂ©s, mais tuĂ©s par Quel est le rapport entre piloter Ă fond sur un circuit de Formule 1 et sauver des vies sur les routes de notre planĂšte? Cela vous Ă©tonnera peut-ĂȘtre, mais il y en a un. Pas moins de 1,3 million de personnes perdent la vie dans des accidents de la route chaque annĂ©e. Pensez-y. Pensez Ă tout ce que vous entendez aux infos quand il y a un accident d'avion, oĂč 130 personnes vont malheureusement dĂ©cĂ©der. Mais ensuite, multipliez cela par 10'000... Chaque annĂ©e. C'est un problĂšme auquel s'attaque la FIA, qui est l'instance dirigeante du sport automobile mais qui est Ă©galement responsable de tout ce qui concerne l'automobile Ă travers son rĂ©seau international de clubs. Au mois d'avril, le prĂ©sident de la FIA Jean Todt a Ă©tĂ© nommĂ© envoyĂ© spĂ©cial des Nations Unies pour la sĂ©curitĂ© routiĂšre par Ban Ki-moon, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ONU. Cela montre tout le travail effectuĂ© par Todt avec ses membres sur les campagnes de sensibilisation Ă la sĂ©curitĂ© routiĂšre, et il redouble d'efforts cette semaine avec un grand Ă©vĂ©nement Ă Mexico en association avec un autre militant cĂ©lĂšbre pour la sĂ©curitĂ© routiĂšre Carlos Slim. "Nous amĂ©liorons la sĂ©curitĂ© dans les sports mĂ©caniques depuis des dĂ©cennies, et nous pouvons beaucoup en appliquer aux modĂšles de sĂ©rie," affirme Todt. "Notre organisation a une forte responsabilitĂ© en travaillant pour la sĂ©curitĂ© routiĂšre Ă travers le monde." "Les accidents de la route sont une des pires pandĂ©mies dans notre sociĂ©tĂ©, comme la malaria, la tuberculose, le Sida ou Ebola. Toutes celles-ci ont Ă©tĂ© correctement traitĂ©es, mĂȘme si nous n'avons pas des solutions totales." "En termes de rĂ©duction des accidents de la route, il s'agit de l'Ă©ducation, il s'agit de faire respecter la loi, il s'agit des infrastructures de la route, de façon Ă ce que nous sachions quoi faire. C'est Ă nous de dĂ©cider quoi faire. Nous devons prendre les devants plus que nous ne le faisons actuellement." Les campagnes impliquent dĂ©jĂ des leaders-phares de la Formule 1 qui soutiennent les initiatives de la FIA visant Ă sensibiliser Ă la sĂ©curitĂ© routiĂšre. "Bien sĂ»r, les jeunes voient ces pilotes de course comme des hĂ©ros," poursuit Todt. "Donc s'ils disent 'Ne buvez pas d'alcool si vous prenez le volant' ou 'Attachez votre ceinture' ou 'N'envoyez pas de sms quand vous ĂȘtes au volant' ou 'Respectez les limites de vitesse', c'est trĂšs utile." "Nous avons un programme prĂ©ventif d'ampleur mondiale, avec des ambassadeurs internationaux comme des pilotes de course, des joueurs de football et de tennis comme Rafael Nadal." S'inspirer de l'Histoire de la Formule 1 L'un des nombreux militants de Todt est Emerson Fittipaldi, double Champion du Monde de Formule 1 et double vainqueur des 500 Miles d'Indianapolis. Il voit beaucoup de comparaisons avec ses annĂ©es en F1, qui furent parmi les plus meurtriĂšres dans l'Histoire de la discipline. "Nous pouvons utiliser l'exemple de la course Ă la fin des annĂ©es 1960 et dans les annĂ©es 1970," commente Fittipaldi. "C'Ă©taient les pires annĂ©es, Ă mon avis. Nous n'avions pas encore amĂ©liorĂ© les voitures, ni les circuits, ni les Ă©quipes de commissaires, ni l'Ă©quipement des pilotes. En parallĂšle de la course, nous pouvons faire beaucoup pour une campagne de sĂ©curitĂ© routiĂšre." "Quand on pense Ă la façon dont nous avons amĂ©liorĂ© les choses Ă l'Ă©poque, en Ă©levant les normes de sĂ©curitĂ© sur les circuits, et Ă la mesure dans laquelle cela peut aider la FIA avec la sĂ©curitĂ© routiĂšre pour les voitures familiales, par exemple avec le type de rails que l'on a sur les autoroutes. Ce que la FIA fait Ă l'Ă©chelle mondiale portera ses fruits et sera trĂšs utile." RĂ©flĂ©chir Ă l'Ă©chelle mondiale, agir Ă l'Ă©chelle locale L'un des principaux problĂšmes que la FIA doit rĂ©soudre est les diffĂ©rents besoins des diffĂ©rents pays. Avec plus de 200 Ătats reconnus par les Nations Unies, cela fait beaucoup de routes Ă couvrir... "Nous travaillons avec tous les clubs et tous les pays," dĂ©clare Todt. "Bien sĂ»r, les problĂšmes en France et au Royaume-Uni, des pays qui sont bien structurĂ©s, sont complĂštement diffĂ©rents de ceux d'Inde, de Birmanie ou du Vietnam." "Au Royaume-Uni, qui est un pays dĂ©veloppĂ©, le nombre d'accidents mortels a Ă©tĂ© divisĂ© par trois. C'est comme les temps sur circuit. Si le temps que vous voulez est 120 et que vous avez 125, vous avez beaucoup Ă trouver, mais c'est plus facile. Si c'est 1 les deux derniers dixiĂšmes de seconde sont trĂšs difficiles Ă trouver c'est la situation actuelle au Royaume-Uni." "En France, il y avait 18'000 morts chaque annĂ©e et maintenant, ce n'est que 3'000. Je dis "que", mais ce sont quand mĂȘme 3'000 vies, donc il reste du travail Ă faire." "Mais dans les pays en voie de dĂ©veloppement, ce n'est pas la mĂȘme histoire les chiffres sont bien plus Ă©levĂ©s, il n'y a pas d'Ă©ducation, on ne fait pas respecter la loi parce qu'il y a de la corruption et il n'y a pas d'infrastructures. Ici, nous devons aider." Faire la diffĂ©rence au Mexique L'un des plus grands hommes d'affaires au monde, Carlos Slim, est un autre personnage influent qui a adoptĂ© un rĂŽle-clĂ© dans la campagne. Sa dĂ©finition du sport automobile est la suivante "Un laboratoire d'innovations fantastiques qui bĂ©nĂ©ficient Ă tous sur la route, surtout les innovations technologiques de la sĂ©curitĂ© routiĂšre et de l'environnement." Le programme de Slim au Mexique, "Drivers for Road Safety" [Les Pilotes pour la SĂ©curitĂ© RoutiĂšre] est dĂ©sormais reprĂ©sentĂ© par plus de 60 pilotes de course, suivi par plus de 80'000 Ă©tudiants et visite tout le Mexique en distribuant des dĂ©pliants qui comprennent des instructions trĂšs importantes de sĂ©curitĂ© routiĂšre. "Nous avons Ă©galement travaillĂ© de façon intense avec des organisations importantes comme la Croix Rouge Mexicaine ou l'Association des Institutions d'Assurance Mexicaines, qui nous ont aidĂ©s Ă mieux comprendre les donnĂ©es statistiques des accidents, et bien d'autres organisations. Mais le plus dommage, c'est que plus de 90% auraient pu ĂȘtre Ă©vitĂ©s avec des programmes de prĂ©vention des accidents." "Par consĂ©quent, la FIA a Ă©tabli ses rĂšgles d'or les rĂšgles dont le but est d'empĂȘcher les accidents, des rĂšgles que nous partagerons tous dans les diffĂ©rentes structures qui composent l'organisation Ă l'Ă©chelle mondiale." Fittipaldi en campagne au BrĂ©sil Emerson Fittipaldi, qui va s'exprimer Ă l'Ă©vĂ©nement qui aura lieu Ă Mexico vendredi, connait bien ces problĂšmes qui sont particuliĂšrement prĂ©sents au BrĂ©sil Ă©galement. "Au BrĂ©sil, il y a 40-45'000 morts par an, et prĂšs de 500'000 griĂšvement blessĂ©s, probablement plus," souligne Fittipaldi. "Nous avons besoin de plus d'infrastructures et je pense que nous devons suivre l'un des meilleurs systĂšmes du monde, qui est en Grande-Bretagne. LĂ , on voit le respect envers les autres conducteurs, et on voit de la discipline au volant." "Au BrĂ©sil, je dirais que beaucoup de voitures sont petites, les moins chĂšres que l'on puisse acheter. Elles n'ont pas d'airbag, elles ne passeraient jamais un crash-test, et les constructeurs continuent Ă les vendre. Et nous commençons Ă changer cela." "Nous essayons d'imposer les mĂȘmes normes en AmĂ©rique latine qu'en Europe, mais il faut quatre ou cinq ans pour amĂ©liorer les voitures et pour aller dans la bonne direction. L'industrie automobile, ils ne nous aiment pas, c'est un problĂšme qui leur coĂ»te de l'argent. C'est juste comme la course, nous nous battons exactement comme nous l'avons fait dans les annĂ©es 60 et 70 pour rendre les choses plus sĂ»res. Cela prendra du temps et coĂ»tera de l'argent, mais nous le faisons." "Je veux voir le BrĂ©sil et le reste de l'AmĂ©rique latine faire la mĂȘme chose que MIRA [Motor Industry Research Association] en Grande-Bretagne. Pour que nous ayons un organisme indĂ©pendant qui contrĂŽle les voitures pour les rendre plus sĂ»res, sans la moindre influence des constructeurs." Il est temps d'agir Suite Ă l'Ă©vĂ©nement Ă Mexico, une nouvelle initiative de sĂ©curitĂ© routiĂšre va ĂȘtre dĂ©ployĂ©e par le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral des Nations Unies Ă New York ce mois-ci, dans laquelle Carlos Slim et d'autres personnages influents sont impliquĂ©s. "La FIA est une organisation trĂšs mondiale," rappelle Todt. "D'un cĂŽtĂ© il y a les sports mĂ©caniques, dont nous sommes les rĂ©gulateurs, et de l'autre, il y a les voitures de route. Nous sommes une organisation relativement unique. Nous avions besoin de renforcer et de construire plus de synergie entre les deux cĂŽtĂ©s." "Tous ceux avec qui j'en ai discutĂ© nous soutiennent ardemment, les ambassadeurs comme les experts. L'Ă©ducation est une affaire de temps. La sĂ©curitĂ© routiĂšre touche chacun dans le monde." "C'est un gros problĂšme," reconnaĂźt Fittipaldi, "et il y a besoin d'amĂ©liorations. Dans quinze ans, en 2030, le nombre de voitures sur terre sera doublĂ©. Rien qu'en Chine, 27 millions de voitures sont construites chaque annĂ©e! Les nombres sont effrayants pour l'avenir. Je pense que le sport automobile peut beaucoup aider la sĂ©curitĂ© routiĂšre pour l'avenir, parce que nous avons toute cette expĂ©rience." Ainsi, Ă la tĂ©lĂ©vision, il va y avoir une campagne publicitaire percutante au sujet de la sĂ©curitĂ© routiĂšre et des enfants Ă travers le monde ; ce spot a Ă©tĂ© produit par la FIA avec le rĂ©alisateur Luc Besson. Cela donne Ă rĂ©flĂ©chir quant Ă la prochaine Ă©tape de ce long voyage. PhilippeGrau lâa mauvaise : « Notre ADN, câest dâaller sauver des vies, pas de dĂ©panner des gens qui ne connaissent pas la mer, ou qui sont malhonnĂȘtes et agressifs avec nous. On nâest
MĂȘme si elle faiblit depuis plusieurs semaines, la contestation contre le pass sanitaire se poursuit. Lâobligation vaccinale demandĂ©e par nombre de responsables politiques, notamment au PS et Ă EELV, ne serait-elle pas prĂ©fĂ©rable Ă ce dispositif complexe ?Lâobligation vaccinale reste une possibilitĂ© quâon ne peut pas exclure, mais seulement en dernier recours, sâil devait sâavĂ©rer que la pĂ©dagogie et lâincitation ne suffisent pas Ă convaincre tout le monde, câest-Ă -dire la population Ă©ligible au vaccin. Aujourdâhui, 85 % des plus de 12 ans ont dĂ©jĂ reçu au moins une dose de vaccin, câest un taux trĂšs Ă©levĂ©. Malheureusement, lâapparition du variant Delta, bien plus contagieux, ne nous permet pas dâen rester lĂ . Pour contrĂŽler lâĂ©pidĂ©mie, il nous faut immuniser toute la population. La demande vaccinale ralentit aprĂšs lâĂ©tĂ©, ce qui est tout Ă fait normal, mais elle existe chaque jour, entre 50 000 Ă 100 000 personnes prennent rendez-vous pour une premiĂšre injection, ce nâest pas nĂ©gligeable. A ce rythme, nous en serons Ă 90 % de vaccinĂ©s dâici Ă octobre ou novembre prochain. Rendre le vaccin anti-Covid obligatoire ne nous garantirait pas de parvenir Ă 100 %. Comment le variant Delta pourrait rebattre les cartes de lâĂ©pidĂ©mie Ă lâautomnePourquoi ? Si nous allons vers une obligation vaccinale, il restera Ă la faire appliquer en pratique, et ce nâest pas si simple, comme on peut lâobserver pour celle imposĂ©e aux professionnels de santĂ©. Pour cela, il faut de lâaccompagnement, de la Cet article est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s. Pour lire la suite, profitez de nos offres dĂšs 1⏠Je teste sans engagement En choisissant ce parcours dâabonnement promotionnel, vous acceptez le dĂ©pĂŽt dâun cookie dâanalyse par Google. Paiement sĂ©curisĂ© Sans engagement AccĂšs au service clientRuvI5t0. 276 224 310 418 75 13 254 461 85